Un regard jeune sur la vie sauvage...
Je suis Julien Croisé, ou Juletek sur les réseaux, 21 ans, originaire de Salon-de-Provence.
Depuis toujours passionné par l’image, j’ai choisi de me consacrer à la photographie animalière, pour révéler la richesse de la faune ornithologique et la beauté fragile de la nature.
J’ai eu la chance de grandir avec un très grand jardin, un lieu où la nature s’invitait chaque jour. Enfant, j’aimais passer du temps à observer les mangeoires que nous installions et je pouvais rester longtemps à regarder les oiseaux venir s’y poser. C’était quelque chose de commun dans mon quotidien, une évidence presque naturelle, qui m’a très tôt et très facilement sensibilisé à ce monde vivant sans même le savoir.
Aujourd’hui, mon objectif est clair : briser le stéréotype d’une jeunesse enfermée dans ses écrans. La nature n’est pas réservée aux personnes âgées ou aux naturalistes chevronnés : elle peut aussi émerveiller, inspirer et passionner les jeunes. À travers mon regard, je veux montrer ce que beaucoup ignorent alors que c’est ce qui nous entoure le plus : une nature omniprésente, discrète mais essentielle, qui se révèle à qui prend le temps de l’observer.
Mon appareil photo est devenu mon prolongement : chaque affût, chaque sortie, chaque instant passé au contact des oiseaux est une manière de rappeler que la nature n’est pas lointaine ni inaccessible. Elle est là, à nos côtés, plus proche qu’on ne l’imagine, et elle attend simplement que nous la redécouvrions.

Les Bouches-du-Rhône, Terre d’Oiseaux
J’ai la chance de vivre dans une région unique : les Bouches-du-Rhône, le territoire le plus riche de France en diversité ornithologique. Nulle part ailleurs dans le pays on ne trouve une telle concentration d’espèces, portée par la variété remarquable des paysages. Entre les zones humides de la Camargue, le littoral méditerranéen, les falaises abruptes des Alpilles, les forêts qui entourent la Sainte-Victoire, les garrigues et les marais bordant l’étang de Berre, cette mosaïque d’habitats accueille chaque année des milliers d’oiseaux, qu’ils soient résidents ou de passage lors de leurs grandes migrations.
Au cœur de cet écosystème exceptionnel, la Camargue se distingue tout particulièrement. À elle seule, elle abrite près de la moitié des espèces d’oiseaux présentes en France, offrant une chance unique de côtoyer une biodiversité remarquable et faisant de ce territoire un sanctuaire majeur pour la vie sauvage.
Parmi cette richesse ornithologique, le Flamant rose, emblème majestueux des vastes étangs camarguais, évolue en colonies spectaculaires. Dans les falaises escarpées des Alpilles, le Hibou grand-duc veille en maître discret. Et, dans les marais de l’étang de Berre, le Héron cendré s’observe longuement, déployant sa silhouette noble et paisible.
Riche, contrastée et vivante, la nature des Bouches-du-Rhône est pour moi un spectacle permanent. Une source inépuisable d’inspiration et d’émerveillement, offerte à celles et ceux qui prennent le temps de la contempler.
"Dans la nature, on ne gagne pas du temps, on prend le temps."
L’homme veut tout, tout de suite. Il ne sait plus attendre. Il clique, il exige, il accélère. Il cherche à voir sans vraiment regarder, à entendre sans écouter, à vivre sans être présent.
Pourtant, la nature ne se presse pas. Elle n’obéit pas à notre impatience. Elle avance à son propre rythme : ancestral, patient, silencieux.
Observer le vivant demande autre chose que de simplement passer. Il faut s’arrêter. Attendre. Écouter. Être là, pleinement.
Et cela vaut partout : dans un parc, en ville, au bord d’un lac, en forêt… ou même chez soi. Parfois, il suffit d’installer une simple mangeoire dans un jardin ou sur un balcon. On tend alors une main au monde sauvage, on entrouvre une porte : les oiseaux viennent à nous, et il ne reste plus qu’à s’asseoir pour les contempler.
En une heure, assis dans le silence, mille merveilles peuvent se dévoiler. Une pie portant un gland, une mésange effleurant une branche, un cormoran plongeant pour pêcher… Des instants minuscules que l’on ne voit que si l’on accepte de ralentir.
Car ce n’est pas à la nature de s’ajuster à notre rythme. C’est à nous d’apprendre à nous accorder au sien : patienter, observer, respirer.
Et c’est là que naît la véritable rencontre.
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